Kindle, le début de l’ére électronique pour les livres

Kindle TouchPour Noël, je me suis payé un Kindle Touch. Un collègue me l’a ramené des Etats Unis car il n’était pas (encore) disponible en Belgique (ni sur Amazon.fr).

Ma première impression est excellente. Le rendu de l’écran est vraiment proche du papier. On peut le lire sous tous les angles et l’absence de rétro-éclairage et de scintillement supprime toute fatigue des yeux. Ajoutons que la taille des caractères affichés est réglable pour un confort de lecture parfait.

Le Kindle Touch est assez petit. Il a la taille d’un livre de poche. Mais l’écran ne remplissant pas tout l’espace, la page est en fait plus petite que dans un livre de poche. Il faut donc la tourner plus souvent.

Côté prise en main, sa petite taille facilite les choses. Cependant, du fait de son écran tactile, interdiction de toucher l’écran quand on tient l’appareil. On ne peut donc pas, comme avec un livre, refermer les doigts ou alors il faut être très prudent et rester sur la châssis.

Le gros point fort du livre électronique réside dans la capacité à emporter autant de livres que l’on souhaite, sans excès de poids. Un peu comme on emporte toute sa musique dans un iPod de grande capacité.

Les livres électroniques peuvent être achetés sur Amazon. Certains sont gratuits car libres de droits. On peut aussi en trouver sur Internet, légalement au format MOBI compatible avec le Kindle.

Editeurs français!

Malheureusement les éditeurs français ne jouent pas le jeu! Certains livres se trouvent (sur Amazon.fr) en format broché à 23EUR, format Kindle 19EUR, et format livre de poche à 7EUR! Je ne comprends pas en quoi le format Kindle devrait être plus cher que le format de poche, sinon pour défavoriser ce format électronique, par crainte du piratage ou de je ne sais quoi. Ils n’ont donc rien appris de l’aventure des majors de la musique avec le tournant raté de la musique virtuelle? Le format électronique est l’avenir, quoi qu’ils en pensent. Les éditeurs américains, eux ne s’y trompent pas. Par exemple le Da Vinci Code de Dan Brown, en anglais sur Amazon.com est à 17$ broché contre 7$ en édition Kindle, alors que sur Amazon.fr, le même livre mais en français vous en coutera 21EUR broché, contre 17EUR en édition Kindle. Cherchez l’erreur… En plus beaucoup de livres en français n’existent carrément pas en version électronique sur Amazon.fr, alors que ce serait si simple. Allez les éditeurs, on se ressaisit!

 

Kodak, la fin d’une ère

Kodak a annoncé la fin de la fabrication d’appareils photo numériques.

Fondée en 1880 par George Eastman, la société Kodak est surtout connue pour ses films photos et diapo, mais aussi pour ses Instamatic et Pocket Instamatic que tous les gens de plus de 40 ans ont sans doute possédés.

L’ironie du sort veut que Kodak soit aussi l’inventeur de l’appareil photo numérique en 1975, sur base d’un capteur de 0,1Mpixel des laboratoires Bell, lequel appareil digital lui aura coûté sa survie en définitive, quand les Japonnais, Canon et Sony notamment s’en sont emparés et en ont fait le succès que l’on sait.

La société compte se recentrer sur l’impression photo numérique.

Une page se tourne donc, même s’il y a bien longtemps que les acheteurs d’appareils photo ne pensaient plus à Kodak au moment du choix.